lundi 30 mars 2009

Install. blocs (la suite)







Mon assemblage se rapproche des Architectons de Malévitch par l'utilisation du volume géométrique et du blanc. En ce sens le rapport à l'architecture n'est pas la forme extérieure, en pensant aux architectons comme des maquettes de construction "qui changeront le monde" (SUPREMATISME) ou qui sont une réaction par rapport à la société et à la politique soviétique de son époque (d'ailleurs il a aussi fait des objets tels que des théieres ou des tasses, qui rapproche donc l'objet de marchandises), mais ici la construction joue avec la forme de l'intérieur et l'espace qui s'y trouve: le support de la peinture en volume.


Mes formes ne sont non pas des réponses ou des réactions à la société et à la politique (qui pousse à la radicalité) mais plutôt des réactions et des déplacements de la peinture et dans certains cas (rayogrammes) du dessin. Peintures et dessins se plaçant dans la construction, l'abstraction géométrique, la représentation de la géométrie donc de l'architecture.


Le but n'est pas "d'être dans la peinture" ou de supprimer la distance entre le spectateur et le tableau puisque cette distance s'applique entre nous et tout autre objet donc au visible et nous ne sommes jamais concrètement "dans les choses". Il s'agit plutôt de mutliplier ces distances, donc les points de vue en permettant aux regards et aux corps de se déplacer : Rauschenberg utilisait cette matière de "laisser le regard peindre" en faisant un espace (labyrinthe vu au danemark pdt la retrospective sur les gluts en 2006) oû l'on peut se déplacer entre des vitres ou sont peintes des formes de couleurs qui peuvent se supperposées, se confrontées par transparence" : une manière de combiner par le regard et le déplacement et de multiplier ces combines. Le blanc n'a pas pour but de "radicaliser" : permet de se servir de la lumière pour sa capacité à faire varier "les teintes" par les différents gris qu'elle donne.


On sait que c'est blanc mais on ne voit pas tout blanc, les faces et les ombres qui s'agencent se dévoilent,se cachent, même disparaissent et "jouent avec les sources lumineuses".


RAPPORT ENTRE LE SAVOIR ET LA VISION : l'oeil et l'esprit de Merleau-Ponty et la PHENOMENOLOGIE rapport entre celui qui voit que ce qu'il sait (position concrète,matérielle),lieu de l'abstraction / et celui qui se laisse avoir par la perseption , par les illusions (les effets d'optiques,...).(position du rêve, de l'immatériel) = MATERIAUX / LUMIERE


L'utilisation de la couleur comme SYMBOLE est réducteur par rapport à sa capacité à nous donner le monde.



En construction




Rapport entre bois et blanc

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